Bar

Nathlem arriva au bar et s'asseya sur un tabourtet en face du barman et dit

" Sers moi ce que t'as de plud fort ! Vite ! "

Le barman prit un vert et le rempli d'un whisky spécial et donna le verre à Nathlem

T'as pas l'air dans ton assiette...

" hum... on va pas survivre longtemps si la planète ne se rétablit pas. Je n'aime pas vivre dans un monde pourri, au sens propre comme au figuré. Un immense champ de bataille c'est ce qui reste de la terre."

Tu sais c'est pas toi qui décide. Bientot on gagnera la guerre et on pourra faire ce qu'on veut de la planète

Nathlem ne répondit pas. Cela faisait la deuxième fois dasn la même journée qu'on lui sortait l'argument de la guerre pour lui donner tort. Il but d'un traite son verre et en commanda un nouveau...puis un autre.

Aanor entra dans le bar, finalement elle n'avait pas très faim, elle allait juste écouter ce qui se racontait. Elle s'installa au bar.

"Une limonade" dit-elle, avec une voix plutôt froide.

La barman la servit

"Et voila mademoiselle ..."

"Merci" répondit-elle simplement.

Aanor regarda autour d'elle.

Il y avait beaucoup de soldat, la plupart affichaient un sourire moqueur à la vue de sa limonade.

Nathlem regarda la femme qui venait d'arriver, elle avait quelque chose d'attirant. Il la regardat longuement puis entendit les ricanements dut au fait qu'elle avait pris une limonade. Un soldat s'approcha soudain prés de lui

Hé mec ! Tu trouves pas que c'est abusé de prendre une limonade dans un bar ou on boit presque que de l'alcool

" Non. D'ailleurs elle a raison. Mieux vos rester sobre a tout moment et mieux vaut aussi rester sur ses garde. "

C'est celui qui s'enfile 6 verre de whisky qui dit ça ! Ben tiens on aura tout vu !

Nathlem n'avait pas regardé le soldat de toute la discussion. Il eut soudain un sourire en quoi

" Parfois il est bien de se détendre avec des verres d'alcool pour oublier l'idioties des hommes de cette planète "

Tu te moquerais pas un peu de moi par hasard ?!

" Cela va s'en dire "

Soudain l'homme frappa Nathlem d'un coup de poing qui le fit tomber, lui et le tabouret sur lequelil était assis. Pourtant Nathlem affichait toujours un sourire négligeant. Il essuya le filet de sang qui s'échappait de sa bouche avec son pouce et attendit à terre

Aanor avait suivit la consersation. Elle savait que ça allait mal finir.
Le soldat frappa l'homme qui avait "défendu" sa cause. Sa réaction ne se fit pas attendre.

Alors que l'homme était à terre et que le soldat se tenait debout, il y eut un déclic derrière le soldat. C'était Aanor qui avait pointé un de ses revolvers sur l'arrière du crâne de l'agresseur.

"Relève le et excuse toi."

Le soldat ne fit rien.

"Je ne répèterais pas trois fois, si tu ne le relève pas et que tu ne t'excuses pas, je tire."

Le soldat ne bougea toujours pas.
Aanor prit son dexuième revolver, et tira sur le plafond.

"Bouge toi, sinon le prochain à être troué, c'est toi."

Le soldat tendit sa main et aida l'homme à se relever en grommelant des excuses.

"Plus fort, il n'a pas entendu".

"Désolé, mec"

"Tu vois que tu peut être moins con quand tu veux. Maintenant dégage"

Le soldat ne discuta pas et partit.

Nathlem fit un large sourire à la femme puis dit

" Merci mais il n'en valait pas la peine. Des gens comme lui j'en connait plein. Au fait, à qui ai-je l'honneur ? "

"Ce n'est pas important."

Aanor rangea ses revolvers, évitant par la même occasion de se présenter.

"Vous allez bien, au moins ?"

" Je ne m'en fait pas pour ses blessures. la douleur qu'on éprouve à la suite d'une blessure physique disparait avec le temps. Mais je surpris, votre nom doit être aussi peu important que le mien. Sur un champ de bataille peut importe le nom de la personne tué, on la tue parce que c'est notre but. Même un homme sans blessure souffre de la guerre, ce ne sont pas les gens qui se font blesser qui sont des héros, les héros de guerre ce sont simplement ceux qui ont été assez peureux pour rester en dehors de l'affrontement. Dirent que je n'ai pas eu le choix... mais bon je me morfond encore ^^. J'imagine que vous êtes là simplement pour tuer comme tous les autres... "

Nathlem avait abandonné son sourire pour un regard de meurtrier, ce genre de regard que l'on acquiert quand l'on tue...

"Je ne suis pas la pour tuer." répondit sèchement Aanor.

Elle lui lança un regard glacial.

" Je suis une ombre qui surveille et intervint quand il le faut. C'est tout."

" Intervenir ? tu veut dire si on se fait massacrer, on t'appelle pour tuer nos assaillants ? Tuer, tuer. Remarque on a que ça à faire, vu l'état de la planète je ne peux plus admirer le paysage, tuer est la seule façon de survivre dans ce monde remplit de bellicistes... "

Nathlem regardait la femme droit dans les yeux et il était sur que si ses yeux pouvait tuer quelqu'un, il serait mort de nombreuses fois déjà...

"Je ne répond pas aux appels"

Elle soutint son regard, sans ciller. Elle ne perdait jamais à ce genre de petit jeu, et ce n'était pas aujourd'hui qu'elle baisserait les yeux devant quelqu'un comme lui.

Les yeux rouges de Nathlem parraissait encore plus sombre qu'a l'habitude.

" Je me fout de ce que peuvent devenir des soldats qui font la guerre et qui tuent. Non ce qui me gène c'est de voir des innocents crever comme des merde alors qu'ils n'ont rien fait. On m'a enfermée dans ces saloperies de bunker et j'ai vécu l'enfer. La seule chose qui a fait que je suis vivant c'est que je voulait revoir le sourire de quelqu'un qui m'est cher, et la contrée ou j'ai grandit. Mais en sortant ce que j'ai vu c'est une terre souillé par l'avarice des hommes qui avaient osé voler les ressources de la planète et comme monnaie déchange ils lui ont offer la mort. Tout les paysages on disparu et la notion de beauté est morte. Aujourd'hui ce sont des entrailles humaines qui maquillent le sol et qui ont remplacé les jardins de fleur. Et les hommes, sa ne leur pose aucun problème. Les humains sont des pourris et j'ai honte d'appartenir à leur race "

Nathlem cacha volontairement ses yeux avec ses cheveux mais il regardait toujours la femme.

"Ne généralisez pas. L'être humain n'est pas pourris. Il y a toujours des parties gangraineuse, mais ce n'est pas dure de s'en séparer."

Aanor se souvint de son passé, mais n'en dit pas mot. Elle se suprit même à penser à ses parents. Sa grande maison lui manquait, la grosse peluche que sa mère lui avait ramené d'un de ses "voyages".

Elle fixait toujours l'homme, devinant son regard derrière ses cheveux

Nathlem avait voulut cacher son regard pour la simple raison qu'il ne voulait montrer à personne ses faiblesses. Ne pas montrer ses sentiments tuer pour tuer ensuite. Voila le but qu'on lui avait donné dans le bunker.

" J'aimerai revenir à l'époque béni de mon passé, tout était tranquille je menais ma ptite vie tranquille et je me suis engagé à contre coeur dans l'armée. Le début d'un enfer dont je ne me suis jamais sortit, cha jour j'espère que c'est un r^ve et que je vais me réveillé dans le corps du garçon de 16 ans mais non. J'ai zappé la partie adolescence de ma vie pour arriver à la case optionelle de tueur. J'aurai voulut fuir mais non je ne pouvait pas. Donc je me suis résigné à ce qu'est devenu ma vie et ma seule raison de vivre est d'essayé de développer un moyen de rendre son état d'origine à notre planète... "

"Le passé ne ressurgira pas. "

Lorsqu'il évoqua sa "petite vie tranquille", Aanor fronça les sourcils.
Elle le laissa finir son discours, avant de lancer

" Se résigner, c'est abandonner. Abandonner, c'est mourir. Mourir, c'est être inutile."

Nathlem eut un sourire

" Je n'abandonnerai jamais pour mes idéaux. La seule chose que m'a appris l'armée c'est que si on abandonne, on est mort. Je ferai tout pour faire revivre la planète. Mais à l'ordre du jour je doit retrouver quelqu'un. Tant que cette personne ne sera pas retrouvée je ne pourrai jamais continuer mes recherches... "

"Retrouver quelqu'un de disparu ?"

Aanor haussa un sourcil, et masqua un sourire. Elle repensa à sa mère, qui avait disparu. Rechercher un fantôme, c'était comme chercher une aiguille dans une meule de foin.
Elle se demanda alors ce qu'elle avait bien pu devenir. Sa mère était bien trop intelligente pour mourir en temps de guerre. Elle avait du se cacher quelque part ....

" Ma mère. C'était une femme assez silencieuse. Elle en savait beaucoup, intelligente et belle. Mais la dernière fos que je l'ai vu elle m'a dit que je devrait faire quelque chose à mon retour. Le problème c'est que la maison de mon enfance à été détruite par la guerre et je ne sais pas ce qu'est devenu ma mère et mon père. Le passé est assez douloureux mais parfois il est bien d'en faire par à quelqu'un, en quelque sorte on allège notre fardeau. Je comprend un peu les gens qui ne veulent pas parler de leur passé. Moi même cela fait bien longtemps que je n'ai pas divulgué mon nom. Certain le sache naturellement car je suis entré jeune dans l'armée. C'est bizarre j'y suis entré alors que je n'aimais pas la guerre. C'et comme si j'avait eu un pressentiment de ce qui allait se passer. quelques années plus tard la guerre éclata et en quelque sorte je fut sauvé par mon instinct, bien que j'aurai préféré mourir... "

Le sourire de Nathlem s'effaça mais son visage était toujours caché par sa chevelure

"L'instinct ? hum ..."

Aanor savait ce qu'était cet instinct. Sa mère avait cette instinct, et il était très fort, trop fort. Elle avait disparu, les laissant, son père et elle, seuls. Homme politique très influent, monsieur Aaron Geyras fut une des premières cibles à être abatue. Aanor était ballotée de ville en ville par la guerre. Plus demaison, plus de parents, même plus cette peluche volée par sa mère, sa préférée. Même plus son recueil de poème préféré. Et pourtant, elle ne souhaitait pas mourir.

" Vouloir mourir, c'est se juger inutile."
dit-elle après un bref instant de silence.

" La vie n'est qu'une suite de malheur. Le tout puissant nous a creer nous les humains, dans le seul but de nous voir affronter le malheur de ma vie. On ne décide pas de notre heure, c'est notre destin qui décide de notre mort. Vouloir mourir avant l'heure cela veut dire que dieux ne nous accpetera pas dans son antre. Les hommes malheureux qui pourtant traîne leur malheur jusqu'a à la fin de leur vie eux sont sans doute assez digne pour enter dans les royaumes divins. Un jour je me suis dit que j'avait touché le fond et pourtant j'était heureux. Aprés avoir connu le pire on ne peut qu'envisager le meilleur..."

Nathlem dégagea ses cheveux de son visage pour que l'on puisse voir son visage. Son regard était resté le même qu'auparavant, Une colère mélê d'une certaine tristesse. Le regard de la solitude...

A l'allusion d'un être tout puissant, Aanor eut un reniflement dédaigneux.

"Chacun est maître de son destin."

Dans ses yeux, il y avait cette lueur hautaine, la même que sa mère, qui se moquait de l'homme qui se tenait en face d'elle.

"Placer la cause de sa mort dans les mains d'un être presque inexistant, ce n'est pas très sage."

Elle eut ce même reniflement dédaigneux, et finit son verre de limonade, qu'elle vait posé quelques minutes avant.

" Je ne te donne pas tort. Mais en tant de guerre lorsque tout espoir est perdu il parfois sage de se rattacher à la religion si idiote soit elle. Le simple fait de nous rattacher à ses préceptes peut nous sauver la vie. "

Nathlem fusilla la femme du regard

" Et si ce n'est pas trés sage et stupide de croire en un être qui n'existe pas alors je resterai stupide jusqu'à ma mort. "

"Croire n'est pas stupide, mettre sa vie entre les mains d'une entité, ça, c'est stupide."

Le regard de l'homme déclencha un fou rire intérieur chez Aanor.
Il était réactif, et peut être un peu susceptible, mais sa mimique furieuse n'impressionait pas Aanor, si elle ne savait pas se tenir, elle lui aurait rit au nez.

" Je déteste ton regard. Celui qui dit "regarder moi cette idiot qui ce donne des grands airs". Je n'ai jamais mis ma vie entre les mains d'une entité. J'ai juste dit que ne pas accepter sa vie équivaut à ne jamais recevoir le pardon divin. La religion à presque cessé d'éxister et les humains sont obligés de s'entretuer pour survivre. Je pense que l'espèce humaine va s'éteindre plus tot que l'on ne le pense. "

"Tu as beau détester mon regard, tu n'en as pas détaché le tien depuis le début."

Aanor haussa à nouveau les sourcils. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas amusée autant. La plupart des soldats étaient creux, mais pas lui. Il savait réfléchir, mais prenait la mouche trop vite au gout d'Aanor.

"Que l'espèce humaine s'éteigne aujourd'hui ou demain, ça n'a pas vraiment d'importance ? Si ? C'est plutot la planète qui est importante."